lundi 30 juin 2014

Dragons 2, ou comment ils ont intérêt à lui donner 3 ou 4 oscars à ce film.


Ces deux beaux gosses



  En ce moment et jusqu'au 2 juillet c'est la fête du cinéma, et pour l'occasion je vous propose une petite review du film Dragons 2 que j'ai eu la chance de voir au Grand Rex en avant-première à Paris. réservez déjà vos places, Dragons 2 sort le 2 juillet, et c'est ce film que vous irez voir. Pas Transcendance. Dragons, vraiment pas Transcendance ( qui est pas trop mal, mais deux heures de dystopie ou il ne se passe absolument rien, ça peut-être long ).

  Par où commencer? J'aimerais me contenter d'un : allez le voir, il est génial, c'est le meilleur film d'animation qu'il m'ai été donné de voir, mais ce genre de phrase est tellement subjective... Dragons 2 c'est le film qui me faisait peur, étant très fan du premier volet - et du livre qui est très mignon -, j'avais peur de tomber dans la suite réalisée juste pour faire du fric ( cf: Shrek 4, Madagascar 4, Les princesses Disney et toutes leurs suites bancales ), dans la facilité d'écriture, qu'on base tout sur l'animation plutôt que sur le scénario. Pendant des mois j'ai évité tout les mini-clips diffusés par Dreamworks pour vendre le film, je voulais être surprise, et je l'ai été, de la meilleure façon qui soit. Et même si je me répète, il est à ce jour le meilleur film d'animation que j'ai pu voir, et j'en ai vu.

  Parlons du scénario, en restant tout de même assez évasif pour ne pas tuer le suspense : Harold a grandi, il a maintenant 20 ans et son cher petit papa, le chef du village a décidé de faire de son fils le chef de Berk, incessamment sous peu. De gamin jamais prit au sérieux, Harold est passé à héros du village. Le petiot ne se sent absolument pas prêt pour ça, il préfère de loin explorer toutes les îles alentours avec Krokmou, et accessoirement sa petite copine Astrid, histoire de trouver de nouveaux dragons, et de réaliser à quel point le monde est grand. Et c'est là qu'intervient l'élément perturbateur, la découverte de braconniers, mais surtout d'autres dragonniers. Le but de l'aventure? Maintenir l'équilibre qu'Harold a réussit à bâtir entre dragons et humains. 



  Jusque là, un film d'animation tout ce qu'il y a de plus films d'animations, un héros, des méchants, l'amoureuse, l'animal de compagnie. Mais la force de Dreamworks ici est d'avoir fait grandir les personnages, physiquement et moralement, et de leur proposer une aventure non sans conséquence. Si le premier volet nous parlait principalement de l'acceptation de l'adolescent au sein du clan, de tolérance et d'unification entre peuples, le second volet s'attardera sur les liens existant entre Harold et sa famille et son devoir en tant que futur chef de clan. Faire la guerre avec des animaux étaient une chose, dans ce film c'est une guerre humaine, impliquant des données complexes quant aux motivations des protagonistes.
  En terme d'animation pure, ce film est un chef d'oeuvre. Les images sont époustouflantes. De part son statut de film d'animation le plus récent, ou presque, il est normal de constater une nette amélioration dans la modélisation etc, il ne peut qu'être meilleur que Frozen, Ratatouille ou encore Les Cinq Légendes. Cependant, la diversité dans les paysages, les dragons, et les différents vikings est vraiment étonnante. A en pleurer. J'ai pleuré. Beaucoup. Par-dessus ces images, la musique. Dean Deblois s'est accompagné de nouveau de John Powell qui avait déjà réalisé la bande-son du premier film. Toujours dans la même veine que l'OST du premier, mais en bien plus prenant, plus fort, et associé aux images... 
  
  Après un visionnage, je n'ai toujours pas trouvé de défaut au film, à part peut-être la rapidité d'action. Le premier film se déroulait sur plusieurs semaines, laissant les liens se former entre tout les personnages, et principalement Astrid et Harold, celui ci va un peu vite en besogne en nous présentant une action qui ne dépasse pas les 3 jours. Il devient un peu plus difficile de s'attacher aux nouveaux personnages, du fait. A part au nouveau dragonnier. 

  Si vous avez regardé la bande d'annonce, vous savez de qui je parle. Mais je n'utiliserais que le terme Nouveau Dragonnier pour ne rien tuer du suspense aux autres. Ce nouveau dragonnier fait irruption dans la vie d'Harold, d'un coup d'un seul, et on peut dire que grâce à ce personnage Harold se sent enfin totalement en phase avec son peuple. Il l'était, bien sur, sa situation ayant bien évolué depuis le premier film, mais disons que cette nouveauté est un peu la petite pièce du puzzle qu'il manquait dans le cerveau d'Harold. Cerveau qui n'est toujours pas complètement plein, vu qu'il est devenu un chouïa trop sur de lui, la vie d'un héros... en somme.
  Et j'aimerais parler de ce détail, d'ailleurs. Harold était un garçon déjà assez sur de lui, assez sur de ce qu'il faisait même si c'était en total contradiction avec les traditions Vikings. Dans le deuxième film, il est un héros, cette fois vraiment trop sur de lui. On peut même aller jusqu'à dire qu'il est devenu un p'tit con, un peu comme Harry Potter dans le sixième volet, vous voyez ? Il tente un peu trop le diable. Mais on le pardonne, pour ses jolis yeux verts. Et concrètement, ce changement léger de caractère chez Harold désacralise le héros, il est bel et bien humain, il fait des erreurs, dont il paye le prix ( il a déjà perdu une jambe, entre nous). Le prix à payer dans Dragons 2 est d'ailleurs très lourd. Préparez vos mouchoirs, vous allez pleurer au moins 1/3 du film. Dreamworks réussit a nous faire pleurer de joie, de rire, et de tristesse. Ce film est émouvant, très émouvant, justement de part l'humanité des personnages. Au point où même une scène qui en soit est très joyeuse, devient vite nostalgique et si vous êtes un p'tit peu sensible, vous risquez de vous noyer dans vos larmes. MAIS, on est pas non plus dans un film où on fait que pleurer sur les déboires et les petits bonheurs des protagonistes, au contraire. 
  Parlons dragons.


  Dreamworks, c'est le studio qui nous a fait nous pisser dessus de rire avec Shrek, Madagascar, Kung fu panda, Megamind... Dragons 2 n'échappe pas à cet humour, grâce a de petites répliques bien senties et assez subtile de certains personnages ( Gueulefort, surtout), d'autres répliques beaucoup moins subtiles mais très... adolescentes ( Les jumeaux, Kranedur et Kognedure )... Et les dragons. Jamais un personnage non doué de parole ne m'a fait autant rire. C'est simple, dans chaque scène où des dragons figurent, que ce soit au premier ou au second plan, les bestioles agissent comme... Vous savez les chats qui ont leur quart d'heure de folies? Les chiens qui font approximativement n'importe quoi parce qu'ils sont assez fiers d'eux? les gosses de 5 ans qui sont très fatigués ? Les dragons, c'est un mélange de tout ça. Si vous aimiez la relation muette qui existait entre Harold et Krokmou dans le premier film, attendez un peu de voir le deuxième et leur façon de communiquer. Toujours aussi muets, mais bien plus... humainement? Les dragons sont assez humanisé, pas besoin d'un seul mot pour comprendre ce qu'ils essayent de dire, de faire. Leur gestuelle est sublime, et bien souvent hilarante. Avec ma copine tartine on a ri, et on a pleuré ensemble. La salle a ri, et a pleuré avec nous. On a même entendu les lamentations très sonores d'enfants, pauvres petits. 


   En bref, ce qu'on aime dans ce film :
 Lecomingoutd'undespersonnages, les héros et leurs relations, ne vous attendez pas par exemple à de la romance à gogo, Astrid est bien la future femme de Harold, mais leur relation est tellement bien traitée qu'elle n'a pas besoin d'être exposée plus que dans deux ou trois petites scènes, les images, la musique, l'humour, l'émotion.

  Ce qu'on aime un peu moins :
 Attendre 2016 minimum pour Dragons 3, l'action très rapide ( mais qui passe crème parce que tout le reste ), le fait qu'ils aient du couper quelques scènes, découpage que l'on sent dans le manque d'information quant à une scène en particulier. Mais ne soyez pas pointilleux, demandez moi, ou re-regardez le premier film, tout devrait s'éclairer.

  Avec qui aller voir Dragons 2 ?
 Moi, ta petite sœur, ton petit frère, tes parents, tes grands parents, ta copine, ton copain, tes meilleurs amis, la voisine, ton immeuble, ton banquier, ton docteur, ton prof de musique et ton prof de maths. 
En fait, n'importe qui, allez y en convoi. Personne ne sera déçu. On ne peut qu'être pleinement satisfait de ce film. 

j'ai emmené ma peluche, si si


  Avec quoi aller voir Dragons 2?
Des mouchoirs, et une peluche de Krokmou ou de Crochefer, ou même de Bouledogre histoire d'avoir quelque chose à quoi ça se rattacher quand vous serez au bord du suicide. 



  Que faire après avoir vu Dragons 2?
 Essuyer son mascara si on est une fille. Retourner voir Dragons 2. Acheter l'artbook de dragons 2 qui est une tuerie internationale. Acheter la bande-son de Dragons 2 qui est tout autant une tuerie internationale. Pleurer toutes les larmes de votre corps en écoutant la bande son et en feuilletant l'artbook.

Pssst, j'ai une page facebook pour mes dessins, peintures et autres trucs du genre, c'est là.


  Vous en pensez quoi? Vous irez le voir? L'avez déjà vu?






  

samedi 3 mai 2014

Japonie : Pandas, Chats sauvages, Totoro et surtout beaucoup de shopping



   S'il est vrai que voyager permet de découvrir différentes cultures, l'histoire des pays étrangers, et pas mal de coins bien sympas introuvables dans nos contrées... Quand on parle de Tokyo, toute virée en ville se solde par un trou béant dans le porte-monnaie. Pas que la vie soit si chère que ça ( en vérité je la trouve moins chère sur pas mal de choses comme le manger, oui je dis le manger, comme un enfant de six ans, oui j'ai six ans et en plus je suis nordiste, circonstances atténuantes ! ), mais diantre, se balader à Tokyo c'est comme se promener dans un magasin de souvenirs gigantesque mélangé au temple de la mode ( étrange, très étrange sois dit en passant, des garçons en jupes jusqu'aux chevilles? Really? ), avec un milliers d'odeurs de nourritures à chaque coin de rue, sans oublier les frais de médecin ( what? ). Forcément, le porte-monnaie en prend un coup, un sévère, heureusement que j'avais prévue de vivre en princesse pendant dix jours. Et, pour en revenir aux faits, les troisième et quatrième jours de ma virée au pays du soleil levant peuvent être décrits en quelques mots : " Hello do you speak english? Because I want this thing, this one too, and please take my money, yep, all of my money, everything, take my skin and my lungs too, bye". ( Que je traduirais pour les non anglophone par: " Excusez moi Mademoiselle, c'est votre banquière, oui, en fait, comment vous dire que vous allez devoir manger vos doigts pour les six prochains mois?" ).

Asakusa, le temple Senso-ji de nuit


Troisième jour au pays du porte-feuille vide:


  Au matin de notre troisième jour, j'ai du m'adapter au fait de devoir passer du temps seule. Oui, nous étions deux, mais il se trouve que la deuxième personne est tombée malade. Sans aller dans les détails, monsieur est donc resté couché le troisième jour, vomir toute la nuit ne l'ayant pas trop aidé à être bien dans son corps, v'voyez? Ce qui expliquera qu'au matin du sixième jour, nous étions assis dans la salle d'attente d'un médecin qui parle français, mais ceci est une anecdote qui attendra un tout petit peu. Etant seule, abandonnée, sans personne à qui parler, j'ai décidé de retourner faire un tour à l'Ueno park ( je le dis en english, parce que j'aime bien ), histoire de voir des pandas, parce que Ô supraïse c'est magnifaïque ( ma chérie ), à l'Ueno Park, ils ont un zoo, des pandas, des loutres, des aigles, des Hedwige, et même de l'axolotl ! Avoue que t'es épaté lecteur. De l'axolotl dans du zoo ! Et, non l'axolotl n'est pas un pokémon même s'il en a inspiré un, c'est un vrai petit bestiaux qu'on trouve au Mexique, même s'ils ont actuellement plutôt bien disparus de la nature. Le bestiaux vit dans du lac volcanique, t'as vu. Et le mexicain,autrefois, il cuisinait de l'axolotl comme toi tu cuisines du bigmac. Mais le but de l'article n'est pas exactement de vous décrire le mode de vie de l'animal mignon, pour ça, je t'envoie sur des sites spécialisés, et sinon, tu check L'ami wiki.

  Et pour en revenir au zoo, bien qu'il ne soit pas le plus beau que j'ai eu la chance de visiter ( big up à La Palmyre ), le parc est vraiment très agréable, très propre, très plein d'arbres et autres morceaux de nature. Et ce dernier point est tout à fait important quand on mentionne Tokyo, cette ville est en effet un mur de béton géant, mais quand tu tombes sur de la nature, ça a tendance à s'étendre à l'infini et d'une manière telle que la seule chose que ton cerveau peut te souffler est " wow ". Et puis, voir des panda roux sur fond de gratte-ciels c'est vachement rigolo ! Si tu es pas fada de la foule, de couples, et d'enfants, évites. Mais je pense que si tu vas vers Tokyo, c'est que la foule ne t'effraie pas... Les enfants après, c'est autre chose. Le zoo d'Ueno est bien le seul endroit que j'ai pu visiter dans cette ville dans lequel les gens te poussent, sans trop trop s'excuser, passent devant ton appareil photo, encore une fois sans vraiment s'excuser, and so on... Mais je les pardonne, c'est le genre d'endroit où tu flippes que ton gosse se soit paumé dans la cage du tigre, et donc tu le suis à vitesse grand V, même si tu as 89 ans, dans le dédale formé par la masse de populace. Sinon, si tu veux voir ce Zoo pépère sans te prendre les pieds dans de l'enfant, tu y vas quand il pleut. Les chances de tout voir seront réduites mais rassures toi, tu pourras aller voir les bestiaux des serres : Crocos, chats sauvages, paresseux ou encore suricates.

Mais qu'il est mignon le p'tit père !

  Le zoo dispose de deux boutiques assez sympas qui te refourguent le même genre d'articles que tout zoo qui se respecte, porte clefs à l'effigie des stars des enclos, peluches, bloc-notes, stickers, magnets, biscuits pandas... Les prix sont plutôt abordables, mais les articles plutôt inutiles. Et c'est pour ça que j'y ai acheté quelques petits machins à offrir à mes coupains de la France.
  Après le zoo, je me suis dit que me promener dans Ueno même serait chouette, j'y avais repéré une superbe boutique sur pleins d'étages qui ne vend que des goodies de mangas/ films d'animations / jeux vidéos. Et là, là j'ai explosé le budget en achetant des choses à presque tout les étages. C'est pas ma faute, le sous sol était dédié à Ghibli ! Alors pour mes coupines j'ai ramené des petits puzzles de 200 pièces, un énorme pendentif du chat de Kiki la petite sorcière sur un balai... Je suis montée et là, oh surprise, du mangaaaaa alors j'ai acheté une serviette de cou Slam Dunk pour consoler le frangin et quelques pins... je suis encore montée et ohhhh... Entre autres.
  En bref, à Ueno c'est comme partout à tokyo, tu te ruines et le zoo est grave mignon, si t'as des enfants, emmènes les dont voir des nounours polaires, si t'as une amoureuse, emmènes la flipper devant les crocodiles qui te menacent de leurs regards voraces, Si t'es tout seul, emmènes ton appareil se dégourdir les objectifs et si t'es entres potes va acheter des milliers de goodies ou... Va donc à Shibuya.


Quatrième jour au pays du café au lait:



  Ma transition étant absolument parfaite, je suis sure que vous avez deviné ce que nous ( frangin se sentant un peu mieux ) avons fait le quatrième jour de mon épopée en Japonie. Je vous le donne en mille :  J'ai tenu à visiter Shibuya, ohohoh. Shibuya c'est bien, c'est beau, on y voit Hachiko, des garçons en jupes, des filles sur des plate-formes de 15cm minimum, des touristes qui sautent au milieu du carrefour le plus fréquenté du monde, des écrans géants diffusant des images de pubs/concerts/stars/clips, des camions arborant fièrement ( ou pas ) des photos géantes des mêmes stars que dans les écrans... Shibuya c'est l'enfer de ton porte-monnaie. Shibuya c'est la tour 109, cette tour d'une grosse dizaine d'étages avec des centaines de magasins de vêtements pour femmes, c'est la tour 109 mens, le même topo, mais pour les hommes. Shibuya c'est aussi un type déguisé en nounours qui veut des free hugs, mais comme il est un peu creepy t'y vas pas.

Coucou Hachiko à la sortie du métro !
  En sortant du métro, tu flippes à vrai dire. Autant de gens concentrés au même endroit, ça grouille, ça parle fort, ça se fait remarquer, et toi tu es là, toi petite nordiste habituée aux vaches à lait et aux murs de végétation dans tes baskets et ton jean de touriste, et tu pries pour ne pas perdre de vue ton grand frère. Au départ tu sais pas trop pourquoi les gens sautent dans ce carrefour en agitant les bras, après coup tu percutes, dans l'immeuble face à ce carrefour il y a un Starbucks avec vu sur ce même carrefour. Et à la fenêtre de ce même Starbucks, il y a un mur de touristes prenant en photo les autres touristes qui eux sont restés en bas. Un peu comme ce principe de la photo du gars qui tente de redresser la tour de Pise, sauf que là, dans le cas présent, tout ce que tu fais ( en plus d'avoir l'air con ), c'est gêner la circulation des pauvres milliers de piétons qui tentent d'accéder aux Tours/cafés/Disquaires... Et en parlant de disquaire, si tu aimes la musique, je suis sure que tu prendras ton pied en faisant un tour du côté de la Tower Records, une dizaine d'étages de CD/dvd en tout genre. Elle est assez facile à repérer avec son enseigne jaune aux néons rouges "No Music, No Life". Le plus grand magasin de musique du Japon, en somme. 

  Au début, tu flânes dans les rues, tu t'émerveilles de tout et de rien, tu flippes un peu, et pusi tu te mets à entrer dans les magasins, et même à acheter, tu te détends, tu passes au pipi room qui t'arroses les fesses sur commandes, et puis tu retournes dépenser ton argent difficilement économisé. L'avantage, c'est que malgré la beauté de certains articles de modes, si tu fais 1m73 et plus de 60kg ( vois comment je camoufles mon poids réel petit internaute), tu te retrouves dans la Tour 109 pour hommes à acheter des sweats en taille M, au lieu d'acheter la super jupe trop swag que tu avais vu dans la Tour 109 pour femmes, parce que le magasin japonais de mode de base ne possède que 3 tailles allant de Super XS, au S. D'ailleurs, ils en sont fiers ! Si, si, je vous jure... Vous auriez vous le petit air tout content de ce jeune vendeur aux cheveux  et sourcils décolorés quand après dix minutes de réflexions il est venu nous dire que " We have three size", et son petit air triste quand frangin a répondu " but not mine". Kawaiii*. 
  Disons donc que Shibuya c'est assez cool pour avoir l'envie d'y aller 3 fois sur un séjour de seulement 11-12 jours, mais que c'est mieux quand tu fais 1m60 et 42kg, et que tu chausses du 37 maximum. Ah oui, parce que, au Japon, les converses de bases coûtent la modique somme de 25 euros, alors forcément tu penses en ramener chez toi, mais non, tu ne fais pas du 5 et demi ( US size ), mais bien du 7 et demi, échec. 

  Je dis tout ça, j'ai quand même ramené 3 sweats de la Japonie ! Un vert, un noir & blanc et un noir. Et puis, j'ai repéré une super paire de Adidas, je compte la commander bientôt. J'ai aussi dégusté de magnifiques frappuccino Mangue au Starbucks, comme la bonne touriste que je suis, bu du café au lait chaud en canette, hey ouais mon gars, le Japon il te fait du distributeur de canettes... chaudes. Et ça, ça c'est beau.  Malheureusement, notre première virée à Shibuya s'est vite transformée en " On va rentrer où je vais me vomir dessus". La journée n'étant pas fini, j'ai passé l'après midi à me ruiner en souvenirs dans Asakusa. Oui, non je sais, j'ai fais que me ruiner là bas ! Mais c'est pas ma faute, on a qu'une vie, et pas un million de chances de visiter Tokyo ! 


Infos pratiques :

L'entrée du Zoo : pas cher du tout ! J'ai payé environ 4 euros, et le ticket enfant est aux alentours de 2,50. Une sortie sympa, pour pas cher. Attention aux heures d'ouvertures, cependant.
Les boissons des distributeurs : bien que les distributeurs de boissons froides/chaudes soient partout, ce n'est pas le cas des poubelles. Généralement, on trouve ces dernières seulement aux côtés des distributeurs. Alors c'est bien d 'avoir un petit sachet dans le sac à dos pour mettre les déchets. Niveau prix, moins d'un euros la boisson. 
Les souvenirs : Achètes en un max, mais prévois une valise vide, c'est important. 
Kawaiiiiiiii ( insérez le nombre de i désirés ): ça veut dire Mignon. 

  La prochaine fois que je vous parle de Shibuya, j'upload une vidéo du carrefour génial plein de gens, et je vous mets des photos de nuit, histoire qu'on voit bien toutes les publicités et la pollution visuelle, et toc. Mais pour l'heure, trois photos de mes chouchous d'Ueno !




vendredi 25 avril 2014

Japonie : Premiers pas au pays du soleil levant

 



   Débuter un article, c'est difficile. Débuter le premier article d'un nouveau blog, c'est encore pire. Si vous me connaissez déjà, je suis enchantée de savoir que vous êtes là, à me lire. Si vous ne me connaissez pas, bienvenue, je suis assez dérangée, mais je ne mords pas, ou presque pas. Maintenant, parlons du Japon !

Les alentours de Senso-ji




  Depuis longtemps déjà et pour de multiples raisons : je rêvais d'aller au Japon. C'est maintenant chose faîtes, et c'est 10 jours après mon retour que je vous parle de mes premiers pas là bas. J'avais décidé de me concocter un plan précis de ce que j'y verrais/visiterais chaque jour en avance, mais ayant le sens de l'organisation d'une huître en décomposition, j'ai finalement opté pour la solution du " Hey, frangin, ça te dit le temple X dans tel quartier?" entre deux tartines à chaque petit déj. 
  Et si tu veux du détail pratique, tu descends direct tout en bas de l'article.



Premier jour :

  Je suis arrivée à 9h du matin à l'aéroport de Narita après quelques 14 heures d'avion, puante ( faut pas croire les films américains, quand tu sors d'un avion tu pues, c'est comme ça, c'est physique ), fatiguée, stressée (de ne pas comprendre les Tokyoïtes, de me perdre, qu'on ai perdu ma valise... ). Le temps de récupérer toutes nos petites affaires, changer nos euros ( 1 euro = 139 Y ), trouver le quai du Skyliner devant nous emmener jusqu'à Tokyo, faire le dit trajet, trouver notre premier hôtel, se doucher il était déjà 13h. Autant dire que la journée était déjà bien entamée. Et vu qu'on était absolument crevé, on s'est dit qu'une sieste d'une heure ou deux ne serait pas de refus. Nous nous sommes donc réveillés pour... 19h, le ventre grondant, la lune déjà haute dans le ciel. 

  Premier jour au Japon, ou comment niquer ( oui oui, niquer ) sa première journée à cause du décalage horaire et du manque d'espace dans l'avion pour dormir. On est parti s'enfiler un Hard Rock Café, avant de se perdre dans les rues d'Ueno, un quartier bien sympathique et très vivant de nuit, avant de rentrer bien sagement et dormir. Et comme on a beaucoup de chance, il pleuvait ! 

Photo volée au grand frère


Deuxième jour : 

  Le décalage horaire, c'est pas très fun, genre se réveiller à 5h du matin, sans réveil, c'est vraiment, mais vraiment pas fun du tout. P'tit déj englouti dans un buibui du coin avant de partir à la recherche de notre logement définitif : une auberge de jeunesse Sakura Hotel. Une chambre de six, mixte, un personnel aux petits soins ( ils te prêtent même un sèche cheveux! ) et qui parle anglais/allemand/espagnol/etdautreslangues, et le must? L'auberge est placé à deux minutes de marche du temple le plus visité du Japon : Le temple Senso-Ji. Un temple énorme, des cerisiers en fleurs partout, une multitudes d'échoppes de souvenirs, baguettes, des moines/bonzes/monsieurentoges qui tentent de t’extorquer de l'argent en l'échange d'un bracelet qui vaut tout au plus 1,50 euros, y'a aussi un jardin d'enfant ( détail inutile, mais le jardin est genre super beau ), un petit parc d'attractions à 20 mètres, une rivière avec carpes...

la petite rivière qui chante avec ses petites carpes qui vous montrent l'intérieur de leurs corps tellement elles ouvrent grand la bouche
  Ce jour là, on a beaucoup flâné, histoire de découvrir le quartier dans lequel nous allions séjourner pendant 10 jours : Asakusa. Le quartier est sublime. De ce que j'ai vu de Tokyo, mon préféré ( avec Shibuya, un peu ). En flânant, on est tombé sur un truc super sympa: La cérémonie du thé en 30 minutes pour touristes. Deux femmes ( l'une maîtresse de cérémonie ) vous expliquent les rudiments de la cérémonie du thé, pour 1000 Y par personne, et vous offre le thé en question à boire accompagné d'une petite friandise. Elles parlent anglais, et sont très amicales. Leurs pages Facebook c'est ici

  Détour par le parc d'Ueno qui regorgent de musées, qui possède un Zoo et surtout... énormément de cerisiers. Début avril fleurissent les cerisiers au Japon, et c'est vraiment un parc à voir pendant cette période, bien que je ne doute pas de sa beauté les autres mois de l'année. Notre but était le National Museum dont l'entrée coûte 1200 Y, le musée vaut le détour pour les sabres, armures, kimono, paravents, immenses sculptures et autres petits accessoires pour cheveux présentées cependant, c'est un mauvais plan de le visiter en fin de journée, le lendemain de notre arrivée. Décalage horaire oblige, à 18h on s'endormait sur les bancs du musée, rentrer à la maison fut laborieux je ne le cache pas. Pas de photos du musée en question puisqu'elles étaient interdites sur pas mal d'objets et je me suis fait disputer par la dame en noir.  Mais si tu veux en savoir plus, tu cliques là. En cadal bonux ( merci Alice, grâce à ton blog je passe mon temps à utiliser cette expression ) dans le parc on a vu un joli petit bull-terrier blanc ! et moi j'aime bien les bull terriers. 
  Pour en savoir plus sur la Japonie, je te donne rendez-vous bientôt sur mon blog. Tu peux genre t'abonner sur Hellocoton, ou même aller sur mon twitter, tu verras, on s'ra bien. 



Infos pratiques :

  Au cas où tu tombes ici parce que tu veux aller en Japonie et que tu sais pas trop combien de sous tu vas devoir économiser pour par exemple t'acheter des ramens, ou genre voir un musée, bah j'suis là, et à la fin des articles je résumerais rapidos, t'as vu.

  Les Billets d'avion : si tu t'y prends assez tôt, genre en novembre pour avril, tu peux en avoir pour moins de 600 euros aller-retour. Genre, j'ai payé 584 avec la British Airways, qui est une bonne compagnie.
L'auberge en dortoir : t'y prendre à l'avance c'est bien. Fais pas comme moi copain lecteur, s'y prendre la semaine précédente, c'est caca. Ceci dit, pour 10 nuits en auberges, on a payé 211 euros. Ce prix est variable puisque tout dépend du taux de change en vigueur. 
La nuit à l’hôtel : 60 euros pour deux ! Pour une chambre avec futons, douche, toilettes, frigo, sèche ton cheveu. 
Le Musée ghibli : alors oui il n'en est pas question dans l'article, mais si l'un d'entre vous veut le visiter ( comme moi ), réserves 3 mois à l'avance, sinon tu te feras e*culer et tu pourras pas le faire, comme moi. 

  Bon à savoir: les pourboires ne sont pas tellement en vigueur au Japon, par-contre, entre les prix indiqué et le prix payé il y a une nette différence pour cause de "taxe". Tout est taxé, depuis le 1er avril, la taxe est de 8%. Ne nous étonnons pas donc de payer 500Y de plus par exemple pour un verre dans un bar. 











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